Kyrion rpg
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 [RP staff-background] Lumières et Ténèbres

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MessageSujet: [RP staff-background] Lumières et Ténèbres   [RP staff-background] Lumières et Ténèbres Icon_minitimeSam 5 Fév - 17:54

[HRP-En parallèle avec le rp de récupération de Rosario par Damnes Sombrelune, voici un petit rp style "background" sur Tenebros l'Obscur et Sigmund Solaris. Il est fait par pur plaisir de traiter de cette discussion. Notez également que tous les termes sexistes ou racistes amenés dans ce dialogue sont purement fictifs et ne doivent pas être pris au premier degré (même Tenebros lui même ne dois pas tout penser au fond ^^').Il a aussi pour but d'apporter un petit complément sur l'histoire de Kyrion, et aussi de prouver que le contenu de l'encyclopédie cache parfois d'autres vérités(ici celles sur Tenebros).]

Comme elle était triste, cette sombre et lugubre salle! Pas un seul éclairage, les pierres sombres, antiques et poussiéreuses! Des cadavres squelettiques trainant au sol! Et ces bestioles gluantes prêtes à vous ronger pour assouvir leur faim. Mais était-ce vraiment le pire? L'individu enfermé ici n'était il pas la vraie dangerosité des fins fonds de la vieille et trois fois honnie prison d'Orizam? Enfoncé sous 4000 mètres de profondeur, l'Obscur vivant était il réellement impuissant, enfermé, torturé comme il l'était?

L'homme était enchaîné sous une violente cascade aux gouttes d'eau semblables à de fins fragments de cristal. Agenouillé au sol, les bras relevés à cause de la taille des chaînes, les chevilles elle mêmes entravées, le dos ensanglanté par les cristaux qui lui lacéraient la chair, et la tête baissée. Ses cheveux noirs cachaient son visage de jeune homme, pourtant fatigué, quelque peu ridé et aux yeux cernés. Par moment, si des individus étaient là à le regarder, on aurait put croire que quelques larmes sortaient de ses pupilles closes. Mais pourquoi pleurait il? Pleurait il sa honte d'avoir été aussi bassement trahi et capturé? Ou alors...la vérité elle même, la véritable histoire elle même serait elle totalement ailleurs? Pleurait il justement à cette censure de la réalité? La réalité elle même serait-elle un tabou qu'il fallait cacher?

Dans cette salle, un pend de mur s'ouvrit. S'était un des secrets de la prison, cet ascenseur utilisant l'énergie hydraulique de la cascade centrale afin d'acheminer directement chaque prisonnier au niveau de sa cellule, ou pour les récupérer et les envoyer faire des interrogatoires plus poussés. Parfois même, comme dans le cas présent, il était utilisé par des civils cherchant à rencontrer un prisonnier qu'on ne peut pas laisser sortir. Et cette fois-ce, quel prisonnier! Celui qu'il vaudrait mieux oublier! Celui qui a bafoué l'interdit, défié les Dieux, détruit et massacré! On lui donne les meurtres de milliers de civils! Les viols d'innombrables innocentes! Et on l'accuse d'avoir dérobé plus de reliques que le monde serait capable de porter! Rencontrer Tenebros l'Obscur était un privilège rare, et on ne laissait pas n'importe qui approcher de l'ennemi public n°1.
Mais Sigmund Solaris n'est pas n'importe qui, n'est-ce pas? Si le gouverneur, que dis-je, le Roi de Kyrion n'était pas capable de rester face à l'Obscur, alors qui le pourrait?

Comme le dirait les jeunes des bas quartiers de Ménéa, Sigmund en imposait grave. Bien que d'une taille moyenne, il émanait de lui un charisme insaisissable, montrant qu'il descendait des plus grand hommes mêmes du monde. Ses cheveux gris argentés étaient coiffés et ramenés en arrière, et sa légère barbe parfaitement taillée. Bien que cela ne vaille pas le coup pour voir un malandrin comme l'Obscur, il insistait toujours pour approcher de la perfection incarnée. Mais pouvait on en vouloir à cet être, seigneur de nous tous, quasiment demi-dieu généreux, descendant des plus grands héros de l'espèce humaine et acteur indirect de la destruction finale du démon, un an auparavant?

Entouré de deux Orizales, ces femmes guerrières aux tenues décontractées et mettant en avant leurs formes, toute deux armées de leurs lances argentées, lui avança vers la cellule de son futur interlocuteur, laissant derrière lui sa cape légèrement dorée flotter. Les femmes-guerrières tenaient chacune dans leur main une antique lanterne bordée de pierres d'où émanaient des lueurs spectrales. Ces pierres repoussaient les Phaazions, les tas de gelée qui peuplaient ce niveau aux limites du centre de la terre. Elles étaient donc inestimables si on voulait survivre ici, et si on pouvait avoir une chance de parler tranquillement avec le prisonnier.

Celui-ci dormait. Ses yeux étaient fermés et ses lèvres bougeaient légèrement, comme si il parlait avec quelqu'un dans ses songes. Il fallut qu'une de ses geôlières tape férocement contre les barreaux pour qu'il relève la tête.


"Putain vous êtes chiantes les filles...Comme si ça suffisait pas de me laisser macérer dans la flotte et mon sang, en plus vous me faites chier à me faire un réveil comme ça...J'sais pas moi ça vous tuerai de me dire juste "bonjour mon mignon"? ah nan mais après vous étonnez pas que vous soyez encore pucelles à 78 ans..."

Mais Tenebros ne chercha pas à aller plus loin dans ses provocations. En effet, il constata que la paire de bottes qui était devant lui était taillée de façon plutôt masculine, et bien que la plupart des Orizales soient des garçons manqués, elles n'étaient pas du tout du genre de la prison. Relevant un peu plus la tête, il constata qu'à un morceau de tissu accroché à la ceinture de l'homme qui attendait face à lui était brodé l'emblème du soleil d'or.

"Toujours aussi familier à ce que je vois, Tenebros."

L'Orizale à la gauche du maitre de Kyrion fit passer la hampe de son arme sous le menton du prisonnier et lui releva brusquement la tête. A la lumière apparurent alors les yeux gris de l'Obscur, ce qui le différenciait tant du commun des mortels. Ces yeux montraient de l'indifférence, voir peut être même de l'amusement à la situation.

"Qu'est-ce que tu veux mon cher Sigmund? Je risque pas de changer si ma seule compagnie reste les tas de gelée et les coincées du coin! C'est pas très motivant tu sais...Je sais bien qu'avant on pensait que la meilleure solution c'était de castrer les mecs et de les foutre comme ça se faire labourer le dos, mais toi tu crois pas qu'un peu de douceur dans ce monde de brutes ça ferait pas de mal? C'est vrai quoi on est entouré de gonzesses qui réveillent plus de fantasmes chez un eunuque qu'un coq réveille de pécores dans un village!"

Les deux concernées fusillèrent l'homme du regard et semblaient prêtes à lui assener de nombreux coups de leurs longues armes. Sigmund quant à lui semblait sentir que le seul but de ces provocations était justement de mettre les amazones hors d'elles, et s'amuserait presque de la situation. Cet homme avait passé les 18 dernières années enfermé dans les ombres, dans un endroit où n'importe qui d'autre aurait déjà sombré dans la folie et tout fait pour être libéré, et lui se permettait d'insulter ouvertement ses geôlières et gardait son caractère nonchalant. On ne pouvait qu'être admiratif devant une telle force morale.

"J'y réfléchirais, mais tu sais bien que je n'ai que peu de pouvoirs sur cet établissement." Puis, d'un geste de tête envers chacune de ses gardes du corps, il annonça "laissez nous.".

Sur ces mots, une d'entre elle donna sa torche au seigneur de Kyrion et partit avec sa comparse en direction de l'ascenseur. Sigmund sachant comment l'actionner, il n'y avait pas de soucis à se faire. Celui-ci s'assit alors en tailleur pour être au même niveau que son interlocuteur et posa la torche entre les deux individus. Un court moment de silence passa où les yeux couleur de bronze de Solaris jaugèrent le regard d'acier de l'Obscur. Finalement ce fut se dernier qui rompit le silence.

"Pff c'est chiant ça quand même, être obligé d'attendre que les deux autres coincées partent pour pouvoir parler tranquillement..."

Puis, tirant quelque peu sur les chaines qui retenaient ses mains, celles ci, accrochées à des enrouleurs, libérèrent plusieurs mètres de long, permettant au prisonnier de se dégourdir les bras, sous le regard perplexe de Sigmund.

"Faut bien se défouler les bras, sinon je tiendrais jamais dans cet endroit pourri. Mais bon j'essaye de jouer le jeu un peu malgré tout et de le faire que pour les grandes occasions, sinon c'est pas drôle."

Cela décrocha un léger sourire à Solaris. Non, il n'avait pas changé...

"Tu me dis ça à chaque fois Tenebros. l'âge commencerait il à t'atteindre?"

D'un point de vue extérieur, cela pouvait paraitre vraiment grotesque. Tenebros semblait ne même pas avoir la trentaine, malgré la fatigue due à ses conditions d'enfermement. Mais ceux qui le connaissaient bien devaient savoir qu'il avait, malgré les apparence, près de 48 ans. Le fait d'être né d'un père démon lui avait laissé une jeunesse quasi éternelle, comme celle de ses geôlières.

"L'âge? Ne profites pas de fait que je sois né 6 ans avant toi pour me critiquer de vieux papi. Parce que de nous deux je crois que tu est celui qui est le moins conservé mon vieux!"

Cela se passait toujours de la même façon. Environ tous les 3-4 ans, Sigmund passait rendre une visite à l'ennemi public n°1, pas par simple courtoisie. Mais à chaque fois il y avait toujours ces mêmes paroles sur l'âge des deux quarantenaires. Mais cette fois-ci le mi-démon ne laissa pas continuer le jeu.

"Bon je vais être gentil Sigmund, je vais pas te faire perdre ton temps. Jamais, tu m'entends, jamais tu ne sauras où se trouve Sombrario. Et personne d'autre que moi ne sait où elle se trouve, alors ses secrets mourront avec moi. En plus, héhé...tu n'as aucun moyen de pression. Aucun. Je ne tiens à personne, personne ne tiens à moi. Ta seule chance pour que Sombrario quitte l'endroit où je l'ai cachée est que j'aille moi même la récupérer. Et bien sûr, tu n'as pas envie que je retourne...de quoi m'as tu accusé déjà? Brûler des villages? Défier les Dieux? Violer d'innombrables innocentes -en plus, je respectes trop les femmes pour ça, hormis les garces de cet endroit pourri-? Saccager et piller tout ce qui passe à ma portée?"

Sa voix était passée progressivement de la légèreté à une voix profonde et emplie de dégout.

"Tu sais très bien qu'il n'y a qu'une seule que je déteste Sigmund, c'est le mensonge. Et toi, tu t'es permis de me faire accuser de tout cela. Ça t'arrangeais bien hein? Tout ça parce que j'avais découvert le secret de la forge sainte et que j'avais dérobé les pouvoirs de Rosario, hein? Ca t'as bien aidé que je fabrique Sombrario n'est-ce pas? Mais de quoi avais-tu peur, Sigmund? Que je révèle au monde la vérité sur ce qu'il s'est passé durant l'Ancien Royaume? Pourquoi Arkénos est-il apparut? Et comment ta misérable famille aux mains tachées de sang jusqu'à la dernière génération s'est établie sur les cadavres des milliers d'autres?! Le savoir, c'est le pouvoir, Sigmund...Tu avais peur que quelqu'un comme moi, assoiffé de connaissance, de vérité, ne trouve quelque chose sur le misérable nom des Solaris qui serait à même de faire s'écrouler ta petite vie tranquille? Mais dis moi, Sigmund...As-tu seulement songé à tes enfants? Penses-tu que eux, qui t'ont réellement connus, garderont de toi l'image que tu cherches à donner partout? Ou, par peur qu'ils ne révèlent ce que tu es réellement, aurais-tu été capable de les faire enfermer ici, dans cette cellule, de les voir mourir par ta faute?"

L'intéressé resta de marbre face à ces accusations. Elles étaient, à ses oreilles, pour la plupart fausses.[i]

"Il est vrai que j'ai négligé la vie de mes enfants, mais je n'ai jamais rien fait pour qu'il leur arrive du mal. Et je n'ai pas à cacher que l'histoire de notre famille est entachée par le sang et que nous avons été des charognards. L'histoire à changé, Tenebros. L'Ancien Royaume n'est plus. Et, effectivement, je t'ai accusé des pires crimes...Mais ne vas pas me dire que tu n'as jamais tué quelqu'un, Tenebros, ou que tu n'as jamais rien dérobé. Rosario est la preuve de ton vol. Et combien de vies as-tu détruit?"

[i]Tenebros non plus ne tressailli pas. Son sourire avait disparu depuis longtemps, mais il n'exprimait pas non plus de colère.


"Si tu étais un temps soit peu au courant de ce qu'il s'était réellement passé, tu aurais sût que ceux qui sont passés sous ma lame étaient condamnés à vivre ici, Sigmund. Certains d'entre eux, dont l'âme vit toujours dans Sombrario, étaient peut être bien pire que moi. Et il en est même que j'ai préféré achevé parce que leur vie n'était plus rien, plus que souffrance. Vas-tu me reprocher d'avoir permis à des vieillards maladifs dont chaque jour à survivre était une torture de pouvoir rejoindre Astra sans souffrance? Vas-tu me reprocher d'avoir accordé une dernière grâce à ces pauvres hères?!"

"Tu n'as pas à juger de qui doit vivre et de qui doit mourir Tenebros. Tu n'es pas un Dieu."

Sur ces paroles, Tenebros ria à pleine gorge, d'une rire légèrement forcé.

"C'est bien dommage. Car quand on voit ce qu'il se passe en ce bas monde, je me dis que les Dieux doivent pas avoir les yeux en face des trous..."

Fort heureusement, Sigmund n'était pas plus croyant que ça. Car si à sa place il s'était agit d'un prêtre, Tenebros aurait forcément été brûlé vif.

"La vérité à été cachée pendant des siècles, c'est vrai. Mais si elle a été cachée, c'est parce qu'elle doit l'être. Imagine qu'un jour, par ta faute, quelqu'un découvre comment Arkénos est apparut dans notre monde. Serais-tu capable d'accepter d'avoir indirectement causé la libération d'un autre Prince Démon? De mettre en péril le monde, de causer la terreur des gens pendant encore plusieurs milliers d'années?" Puis, ne laissant pas le temps à Tenebros de répondre "Néanmoins tu te trompes lorsque tu dis que je suis venu pour te demander où est Sombrario. Tu es tétu et obstiné, et si Sombrario doit disparaitre avec toi, alors qu'il en soit ainsi. Néanmoins, je suis venu t'apporter des nouvelles de Karem."

A entendre ces paroles, sincères qui plus est, Tenebros retrouva une partie de sa bonne humeur et de sa légèreté. En plus, entendre parler de son ancien lieutenant était toujours plaisant pour celui qu'on avait accusé de tous les maux du mondes.

"Aaah ce cher Karem. Comment va-t-il? J'espère que tu n'es pas venu m'annoncer qu'il a été capturé, ou pire, tué..."

Sigmund sourit et ne changea ni de ton, ni de sujet.

"Non ne t'inquiètes pas, Karem se porte très bien. A vrai dire, tellement bien qu'il a fait parler de lui il y a moins d'un an. Figures toi que ton ancien bras droit à été une des 4 personnes à avoir participé à la mort -définitive en perspective- d'Arkénos le Démoniaque..."

Tenebros resta ébahi par cette nouvelle. Jamais il n'aurait cru cela possible. Arkénos, tué? Définitivement?

"Qu'est-ce que t'as pas encore été trouver comme connerie toi..." Mais, voyant que son interlocuteur était on ne peut plus sérieux:"Arkénos...mort? Pour de bon?"

Ce à quoi le noble répondit d'un hochement de tête. Même lui, un an plus tôt, ne l'aurait pas cru si il n'avait pas vu, de loin, la tour réduite en miette. Il lui semblait même avoir entendu le dernier râle du Démon au plus profond de son être. Alors comment en vouloir à cet éternel insatisfait de ne pas croire cela?

Tenebros lui restait béat face à cette nouvelle. C'était inimaginable. En plus d'un millénaire et demi, le Démoniaque avait toujours échappé à la mort et tenter de plonger le monde dans une période de destruction.


"Et Karem à été un de ceux qui l'a tué..."

Sigmund s'empressa alors de corriger:

"A été un de ceux à accompagner celui qui a tué Arkénos. Celui à qui on doit d'en être débarrasser se faisait appelé Raizen le Pourfendeur - de son vrai nom Sifrid Emeras-."

D'un haussement d'épaules, Tenebros répondit "inconnu au bataillon. Mais ça peut pas être n'importe qui. Putain...tuer Arkénos...Pour toi ça doit paraitre pas trop dur sur le principe, mais pour moi c'est incroyable. Le rituel qui a amener Arkénos à prendre pied sur Kyrion -bien que, rassure toi, je ne connaisse pas le moyen de le reproduire- était fait en sorte pour que l'âme du lascar soit toujours reliée aux 4 Epées même. Alors, pour que ton Pourfendeur ait réussi à le vaincre, il lui aurait fallu entrer en contact avec les 4 Epées...Il a fait ça?!"

L'Obscur avait presque hurlé sa dernière phrase, mais le gouverneur avait répondu à l'affirmative.

"Selon Repens Maltorlis, une des 2 autres personnes en plus de Karem sur place, Nimyan, que Raizen avait retrouvé, Solstus -Que Dénérion Orius avait donné à Raizen avant de mourir, et oui il est mort-, Nortalis -ne me demande pas comment, je n'en sais strictement rien- et le fragment de Rosario que j'avais donné à Raizen auraient répondu à Raizen et détruit le corps et l'âme d'Arkénos dans un grands flash lumineux. Comme quoi je savais bien que confectionné un pendentif avec un fragment de Rosario était une bonne idée. Enfin, figures toi qu'au moins maintenant nous ne risquons plus de voir le démon de sitôt, et ton cher ami Karem s'en ai sorti presque indemne. Je n'ai pas réussi à mettre la main sur lui -c'est pas plus mal pour lui, je pense-, mais maintenant il doit avoir récupéré et doit commencer à planifier ton évasion."

Tenebros, bien que restant stupéfait de la nouvelle annoncée, ne put s'empêcher de rigoler.

"Ça lui ressemblerait bien ça tiens. Mais tu ne le penses pas capable de réussir, n'est-ce pas?"

Sigmund haussa légèrement les épaules: "Je préfère garder mon jugement pour moi. Tu as bien choisi tes alliés et je m'attends à tout avec toi. Mais ce n'est pas le problème...Je crois que j'ai compris une partie du mystère qui enveloppais ta capture."

Le prisonnier leva un sourcil, d'un air perplexe.

"Comment ça? Qu'est-ce qu'elle a de bizarre ma capture? Anaris m'a dupée, elle a réussit à me capturer, j'ai atterrit ici et voilà, fin de l'histoire!"

Solaris ricana légèrement et sorti un petit bout de papier de sa poche revolver. Il le garda longtemps en main sans que ce qu'il disait soit visible au mi-démon.

"Si seulement c'était aussi simple...Mais tu ne te serais jamais fait avoir par un faux amour n'est-ce pas? Et même ainsi, Karem t'aurais sûrement protégé le temps de te remettre et tu te serais vengé d'Anaris pour ce qu'elle t'avais fait, je me trompe?"

Tenebros garda le silence encore un moment.

"Seulement voilà, je crois que je commence à voir clair dans ce jeu. Anaris ne t'as pas seulement dupée, elle avait aussi un moyen de pression..." Puis, tournant le papier qu'il tenait, on découvre en même temps que Tenebros qu'il s'agit d'une photo, en couleur qui plus est. Elle représente une jeune fille, dans les alentours des 18 ans, aux cheveux blonds cendrés descendants jusqu'aux reins, à 3/4 de dos et prise à sa gauche. La première impression qui s'en dégage est qu'elle parait très belle et heureuse. Mais, un détail choc...La couleur de ses yeux.

"Cette photo a été prise lorsque Raizen le Pourfendeur m'a ramené les fragments de Rosario -Ce rigolo s'est servi d'une épée sans pouvoir pour retarder l'arrivée d'Arkénos, tu m'étonnes qu'elle n'est pas résisté-. Tu sais, des yeux gris comme ceux-là, on n'en croise pas à tous les angles de rue de Ménéa, même aux heures de pointe. Alors, tu imagines mon étonnement quand je vois cette fille, accompagnant un amnésique portant sur lui une des 4 Grandes Epées et qui vient de battre mon garde du corps -Rodrill, qui hélas à payé sa trahison envers Arkénos...-, cette fille donc, et qui a un regard étonnement familier...Et puis, elle ne te rappelle personne? Enfin, je veux dire physiquement..."

L'Obscur ne répondit rien. Alors, elle avait été découverte...

"Et oui, on dirait presque trait pour trait Anaris. A un détail près, ces yeux gris comme les tiens...Si je m'étais douté qu'Anaris avait été jusqu'à tomber enceinte de toi pour que tu ne puisses rien faire contre elle...Ah, et apparemment, Siam -vu que c'est le nom qu'Anaris a donné à ta fille- est au courant de qui sont ses parents."

Le regard de Tenebros s'était à nouveau affermi. Et lorsqu'il prit la parole, alors toute teinte de bonne humeur avait disparue de ses lèvres.

"Touche à un seul de ses cheveux...Touche là ou fait en sorte qu'il lui arrive quelque chose, et je te jure que je viendrais moi même égorger toute ta famille devant des yeux, que je brûlerai Ménéa sous tes yeux et que je te ferais subir 1000 fois tout ce que les prisonniers de cet endroit cent fois maudit ont vécu. Si jamais il arrive quoi que se soit à mon enfant, je te jure que tu regretteras amèrement d'avoir provoqué ma colère."

Et, au vue du ton qu'il avait pris, il ne plaisantait pas. Sigmund quant à lui rangeait calmement la photo dans sa poche.


"Ne t'inquiètes pas, je n'ai aucune raison de lui vouloir quoi que se soit. En plus, avoir participé activement à la destruction du Conclave d'Obscurion et à la mort d'Arkénos -bien qu'elle même fut, apparemment, au bord de la mort, mais rassure toi, elle est saine et sauve- lui accorde une certaine immunité -immunité que Karem ne peut pas avoir au vue de son passé-. Cela dit je te jure que je ferais en sorte qu'il ne lui arrive rien. Mais il fallait que tu sois au courant que ton enfant n'était plus cachée..."

Puis, le quarantenaire se releva et commença à partir vers la sortie, la lampe près de lui.


"Sur ce, à dans quelques années...Oh, et n'oublies pas d'avoir de nouveau l'air attaché les bras bien écartés..."


Tenebros relâcha effectivement la pression sur les chaines, qui repartirent s'enfoncer dans les murs, tandis que la lumière s'éloignait. C'était un homme troublé qui se tenait maintenant enfermé et enchainé. Alors Siam, son enfant, sa petite fille, avait été retrouvée. Et elle était devenue une magnifique jeune fille, digne de sa mère. Fort heureusement le monde ne connaissait pas toute la vérité sur l'histoire. Siam avait en effet été une des causes de l'enfermement de l'élémentaliste, mais ce n'était pas la seule cause. Et la vérité, pour une fois, était bien mieux cachée au monde...Mais maintenant, si Sigmund Solaris était au courant, alors le monde entier risquait de l'être. La donne avait changé, et il était grand temps qu'il retourne sur le devant de la scène...

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